Retour sur la grève du 06/02/25 au sein du Groupe VYV 3 pour la défense de leurs droits.
Rassemblement de salariés en grève devant le centre optique magasin d'optique Ecouter Voir à Saint-Nazaire avec le soutien de l'UL FO Saint-Nazaire.

Prise de parole FO lors de cette grève.
Tout d'abord bravo à toutes et tous de vous êtes mobilisés aussi nombreux et nombreuses, pour dire non à la direction, non, nous ne voulons pas perdre nos droits, nos acquis et non, nous ne voulons pas de votre accord de temps de travail au rabais.
Pour certain d'entre vous comme pour moi, c'est notre quatrième jour de grève, après les mobilisations du 10, 11 et 12 décembre.
Lors de ces mobilisations de décembre, les salariés en grève avaient appelé par le biais d'une motion l'ensemble des salariés de VYV3 PDL à les rejoindre dans la grève, et avait également appelés les organisations syndicales non présentes en décembre à se mobiliser pour défendre leurs droits, leurs intérêts collectifs et individuelles sur leurs revendications.
Ces revendications sont :
• Le maintien de tous nos acquis
• Le maintien des accords de temps de travail existant, et la mise en place d'accord pour les activités qui en sont dépourvues
• Une reconnaissance professionnelle réelle : respect de notre travail et de notre engagement, prime décentralisée versée à 100% sans condition.
• L'augmentation des salaires par la revalorisation de toutes les grilles indiciaires d'un minimum de 5% non fongible avec les augmentations de Branche pour compenser la perte de pouvoir d'achat depuis 2022
• Un accord pour le maintien des conventions collectives
• Non au forfait jour
• Des postes à hauteur des besoins
Force est de constater que cet appel a été entendu et nous remercions les organisations syndicales UNSA, CFE-CGC, CFDT et CGT d'avoir répondu positivement à la demande des salariés.
Car comme les salariés, notre syndicat Force Ouvrière considère que c'est dans la mobilisation la plus large possible que nous obtiendrons satisfaction sur les revendications des salariés.
Aujourd'hui, en ce jeudi 6 février 2025, nous sommes là parce que nous en avons assez. Assez des promesses non tenues, assez des attaques répétées contre nos droits, assez des tentatives de la direction de nous faire avaler des couleuvres en nous disant que c'est pour notre bien. Force Ouvrière est là, avec vous, pour dire stop ! La direction propose un accord sur le temps de travail. Un accord ? Non, une insulte. Une insulte à notre intelligence, à notre travail, à notre engagement. Ils veulent nous faire croire que c'est pour l'entreprise, pour la compétitivité, pour l'avenir de l'entreprise. Mais nous, on sait ce qui se cache derrière : plus de flexibilité pour eux, plus de pression pour nous. Plus de profits pour eux, plus de précarité pour nous.
Ils veulent nous faire travailler plus.
Ils veulent nous imposer des horaires, sans respect pour nos vies.
Ils veulent casser nos acquis collectifs pour nous isoler, nous diviser, nous affaiblir.
Ils veulent que nous soyons leur variable d'ajustement au regard du manque de moyen dans les activités sous tiers financeurs dû à l'incurie des gouvernements successifs. Mais nous ne les laisserons pas faire. Nos acquis sociaux, on les a gagnés souvent d'ailleurs dans la grève. Ils ne nous ont jamais été offerts. Et nous ne permettrons pas qu'ils soient balayés par des décisions unilatérales et des accords au rabais. Ce que la direction propose, c'est un recul historique. C'est un retour en arrière inacceptable. Et nous disons NON !
Force Ouvrière ne signera pas cet accord. Nous ne signerons pas notre propre défaite. Nous ne signerons pas la fin de nos acquis. Nous ne signerons pas la précarisation de nos emplois.
Nous exigeons le retrait immédiat de cette proposition.
Nous exigeons des négociations sérieuses, où les revendications des salariés seront entendues.
Nous exigeons le respect de nos droits, de nos conventions collectives, de nos acquis, de nos usages et de nos conditions de travail.
Collègue, aujourd'hui, nous sommes en grève parce que nous avons compris une chose : Le rapport de force, c'est la seule langue qu'ils comprennent.
La direction ne cède que quand nous sommes unis, déterminés et combatifs. Alors, restons mobilisés. Restons solidaires. Montrons leur que nous ne craquerons pas, que nous ne reculerons pas, que nous ne lâcherons rien.
Nous sommes la colère de ceux qui refusent l'injustice. Nous sommes la voix de ceux qui ne se tairont plus.
Ensemble, nous gagnerons. Ensemble, nous ferons plier la direction. Ensemble, nous défendrons nos acquis et nous construirons un rapport de force qui obligera la direction à nous prendre en considération.
Notre syndicat organise des réunions syndicales après les vacances scolaires le 26 et 28 février, venez discuter des moyens à mettre en œuvre pour obtenir satisfaction. Nous invitons également l'ensemble des organisations à se joindre à ces réunions car oui c'est dans l'unité la plus large que nous ferons plier la direction.
Merci à tous pour votre mobilisation et votre détermination. Continuons le combat, sans relâche et sans compromis.